vendredi 16 octobre 2009

675 – Altı yüz yetmiş beş

Lewis sans Sète ne trouvait plus l'éblouissante assurance qu'il était bon d'être vivant. Il n'y avait que dans ce petit port méditerranéen qu'il pouvait respirer. Il avait été longtemps emprisonné à la prison des Baumettes et n'avait sauvé sa tête que grâce à l'abolition de la peine de mort, en ce merveilleux 9.10.1981. Vingt jours plus tard, comme pour se venger, la vilaine camarde avait fauché le premier des libertaires, le brave Georges Brassens, mort, en cette ville de Sète, le 29.10.1981 à 23h16. Date de mort, sans 7, à Sète. Match nul. Assis à califourchon sur une caisse d'anchois au cimetière du Py, section 9, allée A, Lewis, qui avait gardé longtemps le matricule 807 regardait fixement la stèle, et souriait….