dimanche 4 octobre 2009

DCXXXIX – Sescentesimum tricesimum nonum

Chacun possède sa propre expérience du vide, dont on sait qu'il existe sans néanmoins pouvoir l'exprimer de manière intelligible. En ce qui me concerne, je situe le vide au centre du doughnut, délimité par ledit gâteau, qu'il soit glazed ou pas. Que devient celui-ci lorsqu'on mange celui-là ? Disparaît-il ? Après avoir ingurgité 807 spécimens, je possède enfin la réponse. Non. Le vide reste pelotonné au fond l'estomac, même après avoir vomi toutes ces saletés.