vendredi 7 septembre 2012

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                  La chaude pluie de juin entre par la fenêtre ouverte. Le salon est aux oiseaux. L’ampelopsis enlace les solives. Les douces algues grises couvrent la tenture. Dans la cheminée nichent huit cent sept souris. Du toit presque tombé on voit sortir des saules. Les herbes soyeuses cachent le seuil. L’homme est mort et comme lui sa maison n’a plus ni dehors ni dedans. 
 
 
                        Maintenant il n’est rien, maintenant il est tout, sable, animaux, cailloux, fougères, atomes, encore et encore.
 
 
 

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