mercredi 6 mars 2013

C’est ma démo Tacata toquée.




Y va pas . T’écoutas pas mes mots. C’est mal, c’est faux, c’est flou. D'ac d’avance. D’ou vient la voix qui me parle ? Mais avec l’As, tu y allas avec allant. Tacata voilà les Dalton. Tu te masquas. Dans le sas du CA, no SOS. A la caisse, t’encaissas plus que ça. Dans l’sac, la mise à... T’as fait un casse qu’a dérapé. Alors, comment tu gères ton sac braqué au bout des doigts ? T’es cassos ou t’es saqué ? Sachez que le sac va, ira, prouvera. Ca, c’est séché. Dans ta manche, ton As est sec. Sans casse, t’as cas, t’as qu’à virer saccage. Saquer l’as ou cassos, OK ? Ha, ha, ha , ta mise à sac fera cas. Plaise à tes malaises mis à mots. Saccagea, sauva et le sang sauça. Case à mal, y a qu’à, j’ai dit ! Tu nias pas les 807 gnons. Wallon d'Alligre, de Dali aux dakinis ad hoc, tu t’accordas au sort. Acquis fric-frac tout à trac. Tu tractas tes mots. D’ou vient la voie qui me parle ? Appas athés à bas dans le fond du sac. Tac au, tacata voilà les Dalton. Ta tata fêta tes tares avec moult tarte. Ton cat attaqua sa toquante, un attentat taré version mac. La Bac débarqua en vrac. N’y a cas, quand ça. Niac, niac. A la Fac hachée Kate jarte. C’est celle qui dit qui apprit. Vieille carne en berne. T’es cassos à la Fnac ou t’es saqué, causes tes tocs ? Casser le sac, sac chargé à caser. Sachez-le, que nous, sachez que nous on acta à l’arrache et à l'intérieur. Satanés à chercher le sas de sortie. Le sac à Manille, le sac à tortue, le sac à blé, le sac à ta tata. C'est classe ! C’est gaga ! C'est sale ! Tu prends le quart. Tournée de saké ! Sac à tous, ça a rien à faire, dans le train, on se rend sage. Tu prends le train, le sac à la main. Elle prendre le métro, un sachet au bout des doigts laqués. Et ça compte pas. Saccharine à l'intérieur, bon pour le cœur. Batman espère que ça s'embrasera, bombe au fond du fond du sac. Ça ne casse pas, ne déchire pas, c'est toujours au fond du sac que l'on trouve ce qu'on a pas cherché.

Mecs du Sac, avez-vous assez fouillé ? Avez-vous attiser ? Avez-vous assez trifouiller? C'est dans le fond du sac que le délit se trouve, la réalité se révèle. Oui, dans le fond du fond du sac. Et non ! Dans le faux fond. Les faux fonds sont pour les espions, les amants, les désespérant. Les faux fonds, c'est pour ceux qui sont déjà tarés, ceux du déjà trop tard pour les dons, les abandonnés donneurs de leçons. Dans le fond du fond du sac, c'est déjà trop tard ! Puisqu'ils n'ont pas touché et si, s’y seront fracassés , fondus, abîmés. Sans ça,  ces fichus sacs merdre de bordels de sacs ! Satané bordel de sac, avec son fond défoncé. Sont très très faux, sont très très font très mal cousus, sont effilochés. Tout est à repriser droit sur ce sac où l'affaire n'est de pas y pouvoir. C’est celui qui dit qui a pris. Y faut s’y mettre. Cassos ou cassé. Tant à repriser. Mise à sac est immédiate et sans retenue. Ça qu'on love, ça compte dans ce sac, ça coute des salaires de rats. Ça compte ric-rac ce sac, sale, salace, à l’anse qui enlace nos bras. Damnation. Tout ce qui nous irons y faire, c'est à quoi ils coupent. Tout ce qui nous y en fait, c'est tout ce dont il me coûte. Tranchons la somnolence. Sang séché sur le sac. Sacrifice salaud.

Pour revenir au fil, le ciel est radieux, le fils labyrinthique nous obscurcit cependant et casse nos iris. Le sac n'a pas de plage, des grains de sables au fond de son fond, il nous entraîne, toi aussi. Il est hier, il nous lie, il est issue, il est lié. Sa forme d’estomac, je veux même un mot pour le décrire sans crier, je veux des mots qui pêchent à la lune irisée. Ce que je veux : des mots qui y voient clair. Un bon mot, c'est un serpent à moi. Je veux des mots qui démentent. Tacata voilà les mots atones. Je veux des mots qui tremblent. Je veux tirer au fond du sac mon dernier mot à mon dernier souffle. Je veux tirer au stade du fond de mon sac, à son fond de fausseté, le dernier mot. Le mot du monde réel de mon dernier souffle, le souffle de ma dernière seconde, la seconde de ma dernière vie, la vie de mon dernier réveil, le réveil de mon dernier soleil, le soleil de ma dernière journée, la journée de ma dernière lune. C’est la démo à mon démon. Tacata voilà les mots caca. Les mots sortis de ma bouche. Des mots écrits dans mon cerveau. Je veux des bons mots au petit déjeuner. Des mots mac. Je veux des mots clés. Je veux des mots à l'after diner, je veux des mots qu'ils y disent. Je veux des mots qui grattent. Je veux des mots qui pêchent à la lune irisée. D’où viennent les maux qui me parlent ? Des maux sans démentis cachés dans les faux fonds des malles scarifiées.


Camille Philibert

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