jeudi 21 mars 2013

les aiguilles des minutes écrasées


Dans la rue grise à l’arrêt stoppé, le bus, 
il a faillit être fatal à l'enfant.
Oui, c'est très sérieux quand on est écrasé !
Mais où est donc passé le père de l’enfant,
inconscient de cette rue où roulent les bus ?


Moi en marchant je n'ai vu aucun enfant,
sur les trottoirs des ordures écrasées.
Il réussi à bloquer la rue, ce bus.
Le poids du temps crée un effet écrasé, 
que l’on ne sent pas quand on est un enfant.


Dans la ville 807 fourmis écrasées
étourdies, à la merci du moindre bus,
grouillantes et affolées comme des enfants,
qui ne veulent surtout pas rater leur bus.
Tournent les aiguilles des minutes écrasées.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire